
La rivière des Mille-Îles et la rivière des Prairies, dont les rives ceinturent l’île Jésus, attirent bon nombre d’adeptes de la pêche. Brochet, doré et alose savoureuse sont parmi les prises les plus convoitées. Comment conjuguer la stabilité des populations de ces espèces dans nos rivières et la poursuite des activités humaines comme la pêche récréative?
Quotas: cas de l’alose savoureuse
Laval est l’endroit par excellence pour s’adonner à la pêche à l’alose savoureuse, plus précisément entre mai et juin. Selon la Loi sur les espèces menacées et vulnérables (Québec), le statut de l’alose est qualifié de vulnérable (gouvernement du Québec). Les menaces principales vont comme suit: la surpêche, le braconnage (non-respect des prises maximales), la modification des systèmes naturels par les barrages (qui représentent des obstacles à la migration) et les changements climatiques qui influencent les conditions de fraie au printemps (gouvernement du Québec).
Le respect des quotas de la part des personnes pratiquant la pêche est évidemment essentiel pour aider au rétablissement de l’alose.
Les engins de pêche fantômes
Les équipements de pêche abandonnés, perdus ou rejetés (filets, casiers, hameçons, cordes, etc.) représentent un enjeu mondial qui, selon les plans d’eau, vont varier en gravité. Bien sûr, dans les océans, la problématique est inquiétante, particulièrement en raison des dangers bien réels que ces équipements posent pour les mammifères marins.
Mais revenons à Laval; prendre grand soin de ses équipements et s’assurer de récupérer tout son matériel une fois sa partie de pêche terminée, c’est rendre un grand service aux poissons!
Ressources pertinentes
Parc de la rivière-des-Mille-Îles